Ce qui va être dévoilé ici représente la deuxième expérience la plus essentielle et magnifique qu’il m’ait été donné de vivre dans cette incarnation, la première étant une expérience mystique de rencontre directe avec l’Amour divin communément appelé Dieu. Je suis immensément reconnaissante d’avoir pu, pour un instant d’éternité, lever le voile de l’oubli et accéder non seulement à l’une de mes innombrables incarnations, mais aussi à un ressenti absolument extraordinaire.
Concernant les régressions spirituelles, il faut savoir que certaines sont expérimentées « à la première personne » tandis que d’autres le sont en tant que « spectateur ». Ce sont des instants de vie, des scènes vécues lors d’autres incarnations sur Terre, sur d’autres planètes ou même dans d’autres plans d’existence. Ces situations peuvent être positives, neutres, mais aussi parfois emplies de souffrance. Il est communément admis que si nous sommes « autorisés » à y accéder, c’est parce que ces expériences nous apportent des éléments ou des informations nous permettant d’évoluer, progresser, ou surpasser certains blocages.
Concernant la régression qui fait l’objet de cet article, elle fut vécue à la première personne, et je la qualifierais de très claire, précise et directe :
J’étais une femme d’âge moyen, avec des cheveux foncés. Je portais une longue robe et je reçus l’information que j’étais une grande prêtresse ; ou plutôt je « savais » que je l’étais. Autour de moi, d’autres prêtresses. En arrière-plan, plusieurs édifices de forme complètement circulaire : de gigantesques temples d’une blancheur éclatante, un peu de style gréco-romain, mais plus sobres et surtout beaucoup plus grands.
Une connexion très puissante nous unissait toutes, et nous dansions. Rien ne pouvait nous arrêter. Cette danse était à la fois naturelle et parfaite. En réalité, tout était parfait. D’une part mon corps avec lequel je ne faisais qu’un, mais d’autre part tout le reste : car ce lien ne s’arrêtait pas à ma sororité, il s’étendait aux autres êtres humains, aux animaux, aux plantes, à la nature… et je ressentais la conscience de la planète et l’union avec notre Déesse-Mère. C’était simple et magnifique.
Tout coulait de source et il se dégageait un pouvoir absolument immense de cette communion avec le cosmos. Pas un pouvoir négatif de contrôle ou de domination mais pas non plus un pouvoir d’Amour comme ressenti lors de certains contacts avec le Divin. Plutôt un pouvoir neutre, « horizontal », que j’ai aujourd’hui beaucoup de peine à décrire. Une sorte d’énergie qui découlait de ce lien universel et qui générait une force très puissante ; mais qui apportait aussi une profonde sérénité.
Enfin, un dernier élément me fut donné alors que ma régression prenait fin. Je pense qu’il est valide, mais contrairement à tout le reste, je ne peux l’affirmer avec certitude. Car à ce moment-là mon état de conscience retrouvait le chemin de la « normalité » et il n’est pas impossible que mon mental ait interféré. Mais un mot très clair m’est venu à l’esprit : Atlantis…