Je me pose parfois la question suivante à propos de l’épreuve de vie de la transidentité : est-elle une expérience intentionnelle, décidée avant-même l’incarnation, ou est-elle la conséquence d’une levée de voile accidentelle sur notre véritable nature, et donc plutôt inopportune ?
Choisissons-nous de nous incarner dans un corps qui ne correspond pas à notre polarité de genre dominante dans un but bien précis, afin d’apprendre, évoluer, et peut-être apporter quelque chose à l’humanité ?
Ou est-ce que la transidentité est seulement un défi de plus dans la vie de certaines personnes, une épreuve parmi d’autres qui peut survenir mais dont l’importance est secondaire dans le parcours évolutif de l’âme ?
Une autre façon encore d’expliquer la transidentité serait de la voir comme la résultante d’une erreur d’incarnation : pour diverses raisons, une âme n’incarnerait pas le « bon » corps, et ainsi s’en suivrait la discordance de genre.
Si j’écoute mon cœur et mon intuition, c’est clairement la première explication qui me paraît la plus cohérente, parce qu’il est de plus en plus révélé par la médiumnité que nos incarnations seraient en quelque sorte préparées à l’avance, et qu’au-delà de notre libre arbitre, la plupart de nos expériences seraient donc prévues et profitables à notre évolution.
En outre, j’ai de la peine à concevoir qu’il pourrait y avoir des « erreurs » d’incarnation, ou qu’une expérience de vie aussi bouleversante que la transidentité ne serait qu’anecdotique.
Car au-delà des éventuels refoulements, la transidentité n’est pas un simple ressenti ponctuel, éphémère, mais un véritable « état d’âme », profond et permanent. Ses impacts sur le vécu sont titanesques, et la majorité des personnes cisgenres ne sont hélas pas à même d’en saisir toute l’amplitude. Pour plus d’information à ce sujet, n’hésitez pas d’ailleurs à lire l’article suivant : « La dysphorie de genre ».