Il y a eu cette puissante et bouleversante régression dans l’une de mes vies antérieures où j’étais une grande prêtresse (voir l’article « Une incroyable régression dans une vie antérieure »), et pendant laquelle j’ai pu sentir mais aussi ressentir une parfaite adéquation avec l’être que je suis véritablement.
Mais il m’est aussi arrivé différentes expériences de connexion avec d’autres incarnations, plus subtiles dans leur manifestation mais néanmoins caractérisées par ces éléments bien connus de toutes les personnes ayant vécu des phénomènes parapsychiques : la pertinence et la validité immédiate de l’information reçue, cette dernière parvenant à la conscience sans avoir été traitée par le mental. « Nous ne savons pas pourquoi mais nous savons. »
Inutile de préciser que ces expériences ne doivent pas être confondues avec les simples rêveries ou fantasmes ordinaires du quotidien, qui relèvent d’une nature et d’un mécanisme complètement différents.
J’ai ainsi pu accéder à d’autres « versions » de moi, comme la fois où je me suis retrouvée au sein d’un groupe de femmes d’une tribu archaïque alors que nous nous occupions mutuellement de nos coiffures.
Il y a aussi eu les paroles que j’ai échangées avec une radieuse Amérindienne m’annonçant qu’elle et moi étions la même âme, que je devais être dans la joie et travailler ma patience.
Mais encore cette grande femme blonde, portant un bambin dans ses bras et donnant la main à un autre enfant, dans un lieu et une époque indéterminés, et où je reçus l’information que cette personne c’était moi…
Une expérience qui m’a particulièrement marquée a été lorsque je me suis vue, perçue, ressentie (*) en tant que « somme » de mes incarnations. Comme si j’étais reliée par un faisceau avec toutes ces vies qui me composent, chacune se présentant comme une partie, une fraction de l’être que je suis à un niveau plus élevé.
Dans cet instant d’éternité, confirmation fut faite que je suis une entité féminine dans ces plans supérieurs, et que je m’incarne majoritairement en tant que femme.
Tout ceci me pousse encore plus à essayer de comprendre ce qui m’arrive dans ma présente incarnation.
Le changement de paradigme qui se produit depuis quelques années sur Terre et la montée vibratoire de notre environnement sont-elles à l’origine de la levée de mon refoulement ?
N’étais-je peut-être pas sensée comprendre quel est mon « vrai » genre et continuer à jouer ce rôle d’homme jusqu’au bout de cette incarnation ? Ou au contraire tout ce qui m’arrive était-il prévu ?
Au-delà des souffrances liées à la dysphorie (voir l’article « La dysphorie de genre ») dois-je plutôt m’estimer privilégiée d’avoir pu accéder à mon Moi supérieur, m’y reconnecter et appréhender un tout petit peu de son essence ?
Qu’ai-je à apprendre de ma transidentité ? Comment arriver à accepter cette incarnation et travailler ma patience jusqu’à ce que je retrouve à nouveau une forme qui me corresponde ?
Comment concilier mon âme femelle avec ce corps physique mâle ?
Autant de questions pour lesquelles je n’ai pas encore trouvé de réponses…
(* aucun de ces termes n’est vraiment adéquat car le vécu n’est pas exprimable par des mots)