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Transidentité : que de conceptions erronées !

Cela faisait un certain temps déjà que je voulais écrire sur les deux conceptions très répandues et complètement opposées de la transidentité, qui sont pourtant tout autant biaisées et absurdes l’une que l’autre. Il s’agit d’un côté des personnes sans aucune ouverture d’esprit qui considèrent que seul le corps physique définit le genre d’une personne, et de l’autre des mouvements décadents qui prônent une sorte d’annulation du genre où chacun peut être n’importe qui ou n’importe quoi…

Commençons par le premier groupe. Ce sont des gens qui ne peuvent apparemment pas appréhender ou accepter le fait que certaines personnes naissent avec un corps dont le genre ne correspond pas à leur nature profonde. Je suis effarée de constater avec quelle force et intransigeance ces individus rejettent l’idée même de la transidentité, et essaient de convaincre tout le monde qu’il s’agirait d’une soi-disant déviance ou maladie mentale. C’est vraiment désolant car si ces derniers arrivaient à dépasser leurs préjugés ou leur fermeture d’esprit, ils découvriraient que la réalité est bien plus complexe qu’il n’y paraît et que le corps n’est de loin pas l’unique composant de l’identité de genre. Pour une meilleure compréhension, je vous propose la lecture des articles « Les constituants de l’identité de genre » et « Pourquoi certaines personnes sont-elles transgenres ? »

Ce rejet catégorique de la transidentité se fait aussi parfois lorsqu’il y a une méprise ou une confusion sur le sujet, et que les personnes transgenres sont associées à tort à certaines déviances ou pratiques indécentes. Certes les comportements inappropriés plus ou moins graves existent, mais ils sont le fait d’individus provenant d’une population ultra-minoritaire, qui ne représente en rien la majorité !

Au-delà des fausses croyances, la problématique de la transidentité ne devrait être en fin de compte rien de plus qu’un moyen de se questionner sur l’essence de l’être humain et sa relation aux grands principes du Masculin et du Féminin. Sans préjugés ; sans peur ; sans prise de tête et surtout sans déni.

Venons-en au deuxième groupe. Il s’agit de tous ces mouvements presque systématiquement liés aux castes politiques qui sont actuellement en train de faire sombrer la société (occidentale). Ce qui est déroutant, c’est que leur message officiel est un message d’ouverture et de tolérance qui est bien-sûr nécessaire, utile et positif. Le grave problème en revanche, c’est qu’au-delà de toutes ces déclarations d’égalité et d’inclusion se cachent toute une série d’idéologies aussi ridicules qu’insensées.

Il y a par exemple leur fausse idée que le genre ne serait qu’une sorte d’habit interchangeable et que n’importe qui pourrait être homme ou femme, ou autre chose, en fonction de son humeur et surtout des… chirurgiens disponibles. J’ai beau être moi-même une femme trans, je trouve cette vision complètement absurde et surtout dangereuse. Car cette manière de présenter les choses sert en réalité à détruire certaines valeurs essentielles et à attaquer les principes sacrés du Masculin et du Féminin dans leur dimension divine.

En parallèle, il y a également leur banalisation de la transidentité. Non, la transidentité n’est pas une « normalité ». Elle concerne moins d’un pour cent de la population. Les personnes transgenres ne sont certes pas « anormales » mais nous ne pouvons pas nier qu’elles sont clairement « hors norme ». Le maximum doit être fait pour qu’elles soient reconnues, acceptées et intégrées mais il est déraisonnable de vouloir faire de tout individu un(e) trans en puissance…

Enfin, un dernier exemple qui est très grave, il y a toute leur propagande effectuée auprès des enfants, par exemple dans les écoles. Oui, il y a des enfants et adolescents touchés par la problématique de la transidentité. Oui c’est une nécessité pour eux de pouvoir accéder à une aide psychologique privée et d’être accueillis et acceptés avec bienveillance par leurs camarades. Mais ces cas restent minoritaires. Cela est donc aberrant de perturber la majorité en leur véhiculant des doutes superflus sur leur propre identité de genre ou leur faire croire qu’un « changement de sexe » pourrait résoudre tous leurs problèmes.

Vous l’aurez compris, entre ces deux conceptions opposées, ces visions extrêmes, existe une « voie du milieu » réconciliant le cœur et la raison. Une sage pensée ne cherchant pas à nier la réalité des personnes transgenres, mais ne tentant pas non plus de s’approprier le sujet pour le détourner à des fins sociétales plus que douteuses. Une conception de la transidentité emplie de respect, d’empathie ou à défaut, au moins de tolérance.

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